Terminer la saison en côtes et en famille

La saison de course est officiellement terminée. J’ai participé au 10km du marathon de Magog dimanche dernier.

Dès que je suis sortie pour aller chercher mon dossard le samedi, je savais que ça n’allait pas être une course facile. C’est ma troisième participation à Magog dans les 4 dernières années. Ce n’est donc pas le parcours qui me fessait peur, mais la température.



À Québec, l’automne gris, pluvieux et froid nous est tombé dessus sans crier gare la semaine dernière. Donc je n’ai pas eu le temps de faire une petite adaptation. Le manque de soleil des derniers jours et un début de rhume/grippe est une recette parfaite pour ne pas être à son top.

Mais ce n’est pas grave, nous sommes là pour s’amuser et faire ce que l’on aime. Je n’avais pas d’objectif spécifique pour la course, car je l’attaquais comme un entrainement dans mon programme. Je devais faire 60-70 minutes de course à pied.

Le levé de dimanche c’est fait comme tous les autres. La première chose que je dis à ma blonde c’est : « C’était ben plus facile quand j’étais un gros ». Bien oui c’était bien plus facile. Je n’avais pas à me lever à 6h30 un dimanche matin qui fait 0 degrés pour aller courir. Mais ne vous en faites pas, je n’ai pas l’intention de revenir en arrière.

Donc arrivé sur place, vite dans la tente pour garder notre chaleur car il fait frette, c’est humide et je ne suis pas encore totalement réveillé. Je me promène sur le site pour rejoindre des amis facebook qui seront sur place et pour prendre une photo. En attendant au lieu de rencontre, il y a une gentille dame qui s’approche et me demande si je suis moi. Je suis toujours un peu gêné parce que les gens me reconnaissent. Mais ça me fait extrêmement plaisir de parler aux gens.

 La course

Le départ est donné, je me sens bien et la forme y est. Ça va être une belle journée.  Les 2 grosses particularités du Marathon de Magog ce sont les côtes et les points de vue. Malheureusement ce matin les points de vue sont plus ou moins au rendez-vous. Les nuages sont très bas donc nous ne voyons pas les sommets des montagnes. Par contre les côtes sont bel et bien là.


Les 3 premiers kilomètres sont plats et nous longeons le lac. J’avais froid ce matin, mais ça ne prend pas de temps que j’enlève mon boff, mes gangs, ma tuque, mes manches de manteau. Une chance que c’était seulement 10km, sinon j’aurais probablement fini en sous-vêtement.

J’ai eu la chance d’avoir l’encouragement d’un membre de mon club de triathlon qui était présent pour prendre des photos et encourager sa femme et comme nous étions proche, j’ai eu le droit à son soutien.

J’ai marché à quelques reprises dans les montées, mais ce fût une course sans embûche. J’étais content de voir ma blonde dans le dernier tournant pour me donner le dernier boust pour terminer en force. J’ai donc terminé ma course en dépassant un peu le temps d’entrainement que mon coach m’avait donné. J’ai passé le fils d’arrivé 1h10m2sec.


Je venais de terminer une 23e course dans les 4 dernières années, mais l’une des plus importante était à venir. Mon garçon allait courir sa première course avec nous. Son premier kilomètre.

Une très grande partie de ma motivation est de vouloir être le meilleur exemple pour mon garçon et la bonne forme physique est une priorité.

Nous attendions dans l’enclot de départ et il était collé à sa mère et moi, il était un peu intimidé de tous ces gens qui étaient autour de nous et le bruit. Le départ est lancé et puis nous partons tranquillement en marchant le temps que ça se dégage un peu puis, il se met à courir. Il demande les bras, il veut marcher et courir et les bras. Nous n’étions pas là pour le forcé, le plaisir était l’objectif principale. Et puis à l’arrivé il a un peu figé face à l’arche et tous ces gens qui attendaient derrières. C’est donc dans les bras de maman qu’il a terminé en champion.

Émile à maintenant SA médaille.


Garder le sourire, ça court plus vite.

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