C'est avec beaucoup de retard que je
viens faire mon récit de la course de l'armée.
Donc, le 18 septembre dernier, je
revenais sur les lieux où tout à commencer. Il y a 4 ans, ma première course,
mon premier amour. Mais c’est le cœur gros que j’ai pris le départ du 5km, car
c’est au demi-marathon que j’étais inscrit initialement. Par contre, suite à ma
blessure au mois de juillet, ça ne fessait pas assez de temps que j’avais
repris la course à pied pour aller m’attaquer à cette distance.
J’en était donc à ma 5e
participation. Chaque fois c’est spécial, car je me remémore ma première fois.
Une première fois où j’avais fait tout mal en commençant en m’entrainant très peu
et ne suivant pas un programme adapté pour moi. Ensuite, la veille j’avais été
hébergé par des amis(es) ou nous avions mangé comme des rois, avec 2 bonnes
bouteilles de vin et quelques bières dans le spa en soirée. Je n’avais pas bien
dormi cette nuit-là, mais je crois que c’était le stress. Lorsque nous étions
parties en voiture, mon corps ne voulait rien ingéré. Je me souviens d’avoir
mangé une barre tendre grain par grain.
Je ne pensais pas prendre le départ tellement j’étais mal en point, mais
un bagel de chez Tim Horton plus tard et je suis revenu sur mes 2 jambes. C’est
avec fierté que j’avais franchi cette ligne qui deviendra mythique pour moi.
Les années qui ont suivi, c’est
complètement différemment que ce passe ma fin de semaine de la course de
l’armée. C’est un pèlerinage dans la magnifique ville d’Ottawa. Après la prise
de possession du dossard et de la visite de l’expo, c’est toujours une visite
dans un musée de la Capitale pour se changer les idées. Donc, que ce soit le musée
de la guerre, de l’aviation, de civilisation c’est toujours plaisant de
décrocher à la veille de la course.
La course
J’avais comme objectif de courir
sous les 30 minutes, mais je savais que je n’avais pas accumulé beaucoup de
kilomètre dans les 4 dernières semaines de mon retour à la course. 3 semaine
auparavant, j’avais fait le triathlon de Valleyfield en alternance
marche-course (1-1), donc mon objectif était grand et je voulais marcher le
moins possible.
La course c’est bien passé, j’ai
écouté les signes que ma cheville pouvait m’envoyer pour être sûr que je ne
pousse pas trop, mais c’est le reste du body qui m’a dit de le lever le pied de
l’accélérateur. C’est donc au 3e kilomètre que j’ai ralenti pour
marcher la première fois et par la suite je n’ai jamais réussi à retrouver mon
rythme.
J’ai donc franchi la ligne d’arrivée
en 32min 17 sec. J’étais un peu déçu de ne pas avoir atteint mon objectif, mais
j’étais extrêmement fier car j’avais atteint mon objectif ultime. Je l’ai fait.
Moi le coureur obèse je me suis
levé, j’ai enfilé mes souliers et j’ai couru.
Je me suis dépêché de prendre ma
médaille, mon lunch et aller encourager ma blonde qui prenait le départ du
demi-marathon. Après j’ai pu relaxer un peu avant d’aller la rejoindre au 16e
kilomètre pour courir quelques mètres avec et finalement la retrouver à
l’arrivée.
La course de l’armée restera
toujours pour moi le moment fort de ma saison car elle me rappelle d’où je
viens et le chemin que j’ai parcouru.
Voici un petit montage vidéo de ma
journée.
Garder le sourire ça court plus
vite.
Bravo pour ta course ! Beau petit vidéo ! Cette course ne fait penser au marathon d'Ottawa que je fais. Ottawa, c'est tellement une belle ville pour courir.
RépondreEffacerMErci, j'ai aussi fait le demi-marathon d'Ottawa en 2015 et c'eswt vraiment une belle ville pour les coureurs.
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