C’est déjà
l’heure de faire le bilan de la saison de triathlon, mais la saison de course à
pied ce poursuit. Les premiers mots qui me viennent pour qualifier ma saison
c’est fierté, plaisir et déception.
Fierté
Je suis tellement
content de ce que j’ai une fois de plus accompli dans ma jeune vie
« d’athlète » amateur. J’ai fait le même nombre de triathlon que l’an
dernier, soit quatre. La différence, c’est que l’an dernier j’ai fait 3
découvertes et 1 sprint et puis cette année j’ai fait 3 sprints et 1 olympique.
Je suis
aussi très fier des progrès que j’ai fait. Lorsque j’ai accepté le défi de
faire du triathlon au mois d’avril l’an dernier, je n’avais jamais nagé. Donc
mes premiers entrainements étaient des gros entrainements de 200m, puis je
sortais de la piscine et je voulais mourir. Maintenant un 200m, c’est mon
warmup que je fais en 5 minutes relaxe.
Ma plus
grande fierté de la saison c’est aussi le plus grand défi que j’ai relevé
jusqu’à ce jour; mon triathlon olympique au Ironman 5150 en juin. Si quelqu’un m’avait
dit un jour que j’accomplirais un tel exploit, je ne l’aurais jamais cru.
Plaisir
Depuis que
j’ai changé mon mode de vie, j’ai rencontré des gens extraordinaires et cette
année n’a pas été différent. Je peux même dire que j’ai rencontré une deuxième
famille. Je l’ai déjà dit que je me sentais parfois imposteur dans ce monde
d’athlète, mais la gang que j’ai connu cette année m’ont fait passé par-dessus
ce complexe.
Pour bien
des gens, la gang porte un nom X, mais pour moi c’est Capitale Triathlon. Les
coachs sont super et que dire des machines, que ce soit des Ironmans ou des débutants,
tout le monde ce côtoie dans un même bût, se dépasser.
J’ai aussi
rencontré plein de gens super que je ne connais absolument pas, mais qui font
que notre journée prend une belle tournure. Je me souviens de ce monsieur dans
la zone de transition au 5150 qui m’a reconnu et qui m’a félicité. Bien à
Magog, je marchais sur la piste cyclable et un homme assis à une terrasse me
cris : « Hey, c’est moi le gars de qui t'a parlé au 5150 ».
Encore une fois j’espère qu’il se reconnaitra et merci.
J’ai eu la
chance d’être sur le comité organisateur de 2 événements de triathlon, donc en
réalité j’ai fait 6 triathlons. C’est tellement plaisant de voir des gens
dépasser leur limite et avoir le sourire.
Déception
Lorsqu’on
planifie une saison de course, ça vient avec des attentes et des objectifs,
donc quand ceux-ci ne sont pas atteints, bien nous devons chercher ce qui n’a
pas bien été fait.
Dès mon
premier triathlon à Nicolet, j’avais de grande attente en vélo et j’ai été loin
de l’atteindre. Et quelques jours après, j’ai commencé à douter de ma
préparation pour le 5150. J’ai mijoté ce que je n’avais pas fait de bien et
j’ai compris que durant l’hiver j’ai plus porté une importance à la quantité
qu’à la qualité. C’était plus important pour moi de voir les chiffres augmenter
à chaque semaine et de pouvoir dire à la fin de l’année, que j’ai atteint X
nombres de kilomètre.
Et puis, ce
qui arrive un jour ou l’autre arriva, une blessure. Un accident stupide, une
entorse à la cheville que je me suis fait en fessant un saut durant des
éducatifs de course à pied. Cette blessure à fait que j’ai dû changer mon triathlon
sprint à Magog en Aqua-vélo, car je ne pouvais pas courir et mon dernier
triathlon à Valleyfield j’ai dû le faire en alternance marche-course.
Par contre,
je suis très content de ce qui est arrivé, car j’ai grandi de tous ces haut et
ces bas. J’ai appris sur le triathlon et surtout sur moi.
Voici un
retour rapide sur mes courses.
Super
triathlon que j’ai adoré faire. Le parcours est parfait, l’organisation est
merveilleuse et je vais tenter de le remettre à mon horaire dans les prochaines
années c’est sûr. Comme je l’ai dit, j’ai été déçu durant le vélo car il y
avait beaucoup de pluie, mais la prochaine fois que je vais y aller, il fera
beau.
Je n’ai
rien d’autre à dire que WOW! Vous pouvez relire mon compte-rendu ici. Malgré la
difficulté de l’événement, je suis tellement fière de tout ce que j’ai accompli
ce jour-là. Je ne croyais pas que je serais capable de nager 1.5km et surtout
pas de faire la Duplessis 2 fois, mais j’ai vaincu mes craintes et je suis
sortie de ma zone de confort.
Encore une
fois, un super bel événement. En plus, j’ai fait un podium. J’ai terminé 2e
overall chez les hommes. Ok je sais, nous étions seulement 2 hommes. Mais je me
suis vraiment sentit un champion cette journée là. Vous savez, cette année lors
des Coupe Québec, l’annonceur était Éric Noel de triathlon Québec. Alors Éric
connait très bien les athlètes élites et parle sur eux au micro. Bien j’ai eu l’immense
honneur, lorsque je suis sortie de ma T2 pour aller jusqu’au fil d’arrivé (en
boitant) d’être annoncé en champion par Éric. Merci beaucoup Éric, tu as fait
ma journée.
Triathlon
Sprint Valleyfield
C’est
toujours spécial pour moi d’aller à Valleyfield. Ma ville natale ou j’ai
grandis, ou j’étais un garçon sédentaire. J’ai habité plus de 21 ans dans cette
ville et je n’ai jamais vu son potentiel sportif. De plus cette année, j’ai pu
y concourir avec un ami qui s’initiait au triathlon, mais lui c’est toute qu’un
athlète.
J’ai été
déçu de ma nage, car j’ai bien fait dans tous mes autres triathlons, mais cette
fois-ci j’ai été très lent. Par contre, je me suis repris au vélo. J’ai fait
mon meilleur temps et ça malgré une demi-course sous la pluie et un petit
problème technique avec mes souliers de vélo.
La saison
de triathlon est terminée, mais j’ai encore la tête pleine de souvenir et j’ai
surtout plein de nouveaux objectifs pour l’an prochain.
Merci
beaucoup de me lire et ne soyez pas gêné si vous me croisez de m'arrêter. Ça me
fera plaisir de vous jaser. De toute façon, il parait que j’aime ça jaser.
Garder le
sourire, ça court plus vite.
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