En fin de semaine fût les premières
courses de l’année. J’ai pris part à deux événements complètement différents.
Samedi avait lieu
l’aquathlon organisé par le club de triathlon du Rouge et Or de l’université
Laval. Il y avait plusieurs catégories en partant des jeunes jusqu’à l’élite
homme et femme. Moi j’ai pris part à la compétition à relais. Les équipes
devaient être composées de 2 hommes et de 2 femmes. Chaque compétiteur fessait
350m de natation et puis 1000m de course.
Pour moi c’était
journée de première. Pour la première fois, je participais à un événement du
genre et aussi c’était le premier événement auquel je participais en tant que
membre de Capitale Triathlon.
Ce fût une journée un
peu difficile pour moi, car 5 minutes avant mon départ pour aller encourager
mes amis(es) dans les autres vagues et de participer par le suite, j’ai appris
que mon grand-père était décédé dans la matinée. À part cette nouvelle, ce fût
une journée extraordinaire, mais je ne crois pas que j’ai été capable de faire
ma meilleure performance.
Natation
J’avais 350 mètres à faire. Le
parcours était dans une piscine de 50 mètres avec des bouées que nous devions
contourner. Comme j’étais le deuxième participant de mon équipe, il y avait
déjà un écart qui s’était formé entre les équipes.
Je saute à la l’eau et je pars avec
un bon rythme. Comme la natation est ma bête noire, j’avais un peu peur de
cette épreuve, car lorsque je m’entraine, je fais rarement plus de 200 mètres
en continu. De plus, là ce n’est pas seulement mon temps qui compte, mais celui
de mon équipe. Je me suis fait dépasser à quelques reprises, mais je suis
content d’avoir nagé sans arrêt. J’ai parcouru ma distance en 9m17s.
La zone de transition se fessait
dans le couloir en haut des estrades et ensuite nous devions prendre un
escalier pour se rendre sur la piste d’athlétisme intérieure.
Course
Rendu à ce moment, je sais que le
plus dure est derrière moi, mais j’ai quand même 5 tours à effectuer. Mon premier
constat sur la piste est que j’ai froid. Il ne fait vraiment pas chaud. Je
connais très bien les moindres recoins de la piste au PEPS pour y avoir couru
des dizaines de kilomètres l’hiver dernier.
Je tente de pousser, mais ma tête
n’accepte pas de coopérer, alors j’accepte et je fais mon chemin. Je termine ma
partie de course en 5m38 et je remets le relai à la prochaine.
Mes coéquipiers ont été vraiment
très bons. Je les remercie beaucoup, Maude, Véro et Martin. Des gens que je connaissais
à peine, mais qui m’ont accepté dans leur équipe.
MERCI
Puis dimanche, une deuxième
nouveauté, un triathlon d’hiver. C’était le défi Santé Nouvelle-Beauce à
Ste-Marie. Comme sûrement la majorité des gens, hier lorsque vous vous êtes
levés, vous avez ressenti le frette, mais je m’étais engagé, donc je suis allé
relever mon défi.
La compétition comprenait un volet
de course à pied (5km et 10km), un triathlon en équipe puis le triathlon
individuel. J’étais inscrit avec 37 autres compétiteurs au triathlon solo.
L’épreuve consistait à faire 5km de course à pied, 6.8km de ski (classique) et
un 2.5km de raquette.
Avant le départ |
Course
Le départ de la course est donné
puis le premier 100m est une descente qui fait que l’on peut partir rapidement
sans trop s’hypothéquer dès le début. Ensuite, nous empruntons une piste
cyclable enneigée. Bien nous ne voyons pas le pavage, ce n’est pas trop
difficile de courir. Nous entrerons ensuite dans un petit quartier résidentiel.
C’est maintenant plus plaisant quand les maisons nous cachent du vent.
Ma course se passe très bien, je
cours dans un groupe de quelques coureurs, donc on s’encourage, se poussent, se
tirent. Ça aide à oublier l’obstacle numéro un de la journée, le froid.
Je termine les 5km en 29m11 ce qui
me donne une allure de 5:50/km. Je suis très satisfait dans les conditions
actuelles.
Ski
Me voici dans la partie qui m’effraie
le plus et j’avais raison d’avoir peur. En skiant je me suis rappelé que ça
fessait exactement 1 an que j’avais skié pour la première fois. L’an dernier
pour la St-Valentin, ma conjointe et moi avions pris des cours de ski de fond
au Mont Orford. Donc, j’ai dû skier une dizaine de fois depuis, donc je suis
très à laisse lorsque les conditions sont belle et surtout lorsqu’il y a des
traces.
Les conditions de ski étaient inexistantes.
Les organisateurs avaient travaillé extrêmement fort. Ils avaient même apporté
de la neige en camion pour essayer de tracer les pistes. De plus, comme certain
se sont dit que les règles ce n’est pour eux, certains compétiteurs ont fait du
pas de patin, donc ils ont beaucoup endommagé les peu de traces qu’il y avait.
J’ai chuté à quelques reprises. C’est
vraiment la partie que j’ai trouvé la plus difficile. Nous avions 2 boucles à
faire et avant même de terminer ma première boucle, j’entendais au loin l’annonceur
qui nommait les gens qui terminaient l’épreuve. Pour la première fois lors d’une
course, j’ai pensé abandonner et ce n’est pas à cause que j’avais froid, mais
bien parce que c’était mentalement très difficile. Je me suis dit aussi que je
pourrais faire seulement une boucle et me faire disqualifier, mais à l’intérieur
de moi je savais que si je voulais être fière de moi, j’avais 2 choix,
abandonner ou aller jusqu’au bout.
J’ai donc pris l’embranchement pour
aller faire mon deuxième tour. Je ne voyais personne sur la piste de ski, je
croisais quelques raquetteurs, mais pas de skieur.
J’ai terminé mon 6.8km en 1h1m46s. À
ce moment-là, j’ai appris que j’étais dans les derniers, mais j’ai enfilé mes
raquettes et je suis partie.
Raquette
Les premiers mètres, je les ai fait accompagné
de Phong. Il dégageait le chemin car la grande majorité des gens étaient un peu
partout à festoyer leur arrivée. Ce que je savais à ce moment, c’est que j’allais
terminer ce défi que j’avais entrepris et que je ne le terminerais pas seul. Je
savais que Phong et d’autres allaient m’attendre.
Accompagné de Phong et Mathilde |
La course c’est bien déroulée. Des
parties courus, d’autres marchés. Le plus dure c’est que j’étais seul et qu’il faisait
froid, mais j’allais y arriver.
Lorsque je suis arrivé au dernier
droit, il y avait 2 personnes qui attendaient à 250 mètres de l’arrivée. Il y
avait Phong et Mathilde, une autre participante qui avait elle aussi relevée ce
défi pour la première fois.
J’ai parcouru le 2.5km en 23m42s
pour un grand total de 2h2m56s. J’ai terminé en 26 places sur 28 personnes qui
ont franchis le fils d’arrivée.
À l’arrivée, il restait Julie pour immortaliser
ce moment. La zone de transition était vide. Il ne restait que mes effets.
Merci à Julie pour immortaliser mon arrivé |
Mon ami Phong a reçu une médaille
car les 2 premiers auraient dû être disqualifiés, mais il me l’a remise en me
disant que j’avais relevé un grand défi et que je méritais qu’on le souligne. Ça
peut paraitre anodin, mais c’est un geste qui m’a grandement touché en cette
fin de semaine difficile.
Pour conclure sur cette fin de
semaine, ma plus grande joie a été de faire ceci sous l’œil attentif de ma blonde et mon
grand garçon. Je veux tellement lui montrer comment il est important de bouger.
Émile qui est attentif |
Et pour terminer en beauté cette
belle fin de semaine, bien nous sommes allés en famille jouer à la piscine.
Souriez, ça court et ski plus vite. :)
Super ton récit. Et ta détermination est bouleversante. Bravo!!!
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