Bonjour à
tous,
Voici mon
petit récit du relais de la tribu.
Maintenant
une semaine c’est passé depuis que j’ai pris le départ d’une aventure
inimaginable. Mais cette aventure ne sais pas décider il y a quelques semaines,
mais bien au mois de décembre dernier lorsque mon ami Sylvain Dea de Cardio
Expert à annoncer qu’il allait faire des équipes pour le relais de la Tribu. Je
lui ai écrit presque qu’immédiatement, car je voulais vivre cette course.
En début
2015 la formation des équipes ont été faites et les entrainements ont commencé.
Ça n’a pas toujours été faciles, nous avons perdu et gagné des coureurs tout au
long de l’année. J’ai moi-même pensé à quelques reprises me retirer de
l’aventure, car en cours de route mes objectifs avaient changé, mais comme je
m’étais engagé à le faire et que j’avais embarqué mon amoureuse Marilyn avec
moi, j’ai gardé le focus sur cette épreuve qui allait surement m’apprendre
plein de chose.
Dans les
dernières semaines, nous avions eu des craintes et peurs concernant ce grand
défi. Ne connaissant pas le trajet, seulement le point de départ et d’arrivée.
En plus des règlements environnementales (que je garderais mes opinions J ) qui fessait que nous n’avions pas
le droit d’avoir des véhicules convenables à nos yeux. Mais nous avons
surmontés le tout et nous sommes arrivés près à attaquer ces 250 kilomètres.
À mon
arrivé à Montréal samedi, la seulement chose que j’avais hâte c’était de partir
et courir. 30 minutes avant le départ nous avons enfin le parcours. Le trajet
est séparé en 3 parties. La première partie (60km) est entre Montréal et
St-Ignace, ou nous allons prendre le traversier. Par la suite nous repartons de
Sorel pour se rendre à L’Avenir près de Drummondville, ou nous aurons la
neutralisation. La neutralisation est un arrêt pour permettre de regrouper
toute les équipes ensembles pour ne pas qu’ils soient tous étalés sur une trop
grand distance. Et la dernière étape était de L’avenir à St-Camille pour un
dernier 100km.
Donc nous
définissons rapidement et du mieux que l’on peut l’ordre des coureurs. Je me
retrouve 4e. Je me prépare donc pour être, car la course sera lancée
et tous les coureurs font les 200 premiers mètres ensembles avant de se lancer
pour vrai dans nos relais.
Les autos
sont prêtes, nous recevons les dernières consignes, nous sommes fébriles. À
moins de 30 minutes de ce départ tant attendu, mon cellulaire sonne, je suis
très étonné car tout le monde sais que je cours aujourd’hui, donc je n’attends
pas d’appel. Mais cet appel fera une grande différence plus tard dans ma
course. C’était mon ami Jacques Aubin qui a pris 5 minutes de son temps pour me
souhaiter une belle course. Je fus très touché de cette attention.
Midi et
c’est enfin le départ. Je cours les quelques mètres pour la forme comme tous
les autres coureurs et puis nous sommes encore plus pressé d’aller à nos
voitures pour aller au premier relais. Alors le 1er, 2e
et 3e relais se passe très bien, c’est enfin à mon tour de sortir
tout ce que je peux. À ce moment nous sommes derniers et puis je suis seul,
donc je ne vois pas de coureur ni devant et surtout pas derrière. Je cours sur
la 138 le long du fleuve. Les paysages défilent et c’est magnifique. Avec un
peu moins de 1.5 kilomètres à faire, j’aperçois le coureurs qui est devant moi,
ça me donne un très bon « boust » pour pousser un peu la machine et
aller le chercher. Évidement je n’y arriverai pas, mais j’ai réussi à
m’approcher à environ 200m, donc la prochaine coureuse sera capable de le
passé. Donc mon premier relais a été de 5.7km en 31:13, mon meilleur temps sur
un 5km (PB).
Mon
deuxième relais arrive quand même rapidement. J’ai de la pression, car je suis
le dernier avant d’arriver au traversier et si nous ne voulons pas perdre de
temps je dois le faire en mois de 30 minutes. Je pars donc à 17h28 et le
prochain bateau est à 18h. La température commence à être fraiche, car il y a
un peu de vent et le soleil commence à baisser. Je reçois des encouragements de
plusieurs véhicules qui me dépasse pour aller attendre eux aussi leur relayeur
au traversier. Mon arrivé est triomphale car j’ai plein d’amis(es) en plus de
mon équipe qui m’attende. Mon objectif est atteint, car j’ai parcouru mes
4.81km en 27:07. Un autre temps merveilleux. Nous sommes donc 5 minutes avant
au bateau et nous pourrons reprendre dans 30 minutes environs.
Notre
premier dur coup arrive. Car 3 voitures avant nous, le préposé annonce que le
bateau est plein nous devrons attendre le prochain qui est dans 30 minutes. Ça
nous fait perdre 1 heures, c’est dure sur le moral, car nous savons que nous
n’avons pas de temps à perdre.
Nous
repartons donc à Sorel en essayant d’oublié ce petit contretemps. Mon tour
revient et je suis prêt pour mon 3e relais. Il fait noir et froid.
Nous sommes dans des rangs à des endroits que l’on ne connait pas. Je cours, il
est 22h30, je traverse le « centre-ville » de St-Guillaume. À part un
party dans une maison je n’ai pas vu personne, mais ils ont été gentils de
m’encourager. Un relais sans trop d’histoire, 4.7km en 27:04.
J’ai beau
essayé de me reposer, mais l’adrénaline et le goût de supporter mes coéquipier
font que je garde les yeux bien ouvert. Nous savons aussi que nous aurons au
moins un relais de plus, car un membre de l’équipe à tout donner ce qu’il
pouvait, mais son corps lui a dit que c’était assez. Par contre, elle nous sera
d’une grande aide pour nous motiver et nous encourager.
Mon 4e
relais arrive. Je crois que c’est mon plus beau et mon plus difficile. Je pars
il est 1:52 du matin, je suis debout depuis 19 heures et j’ai déjà plus de 15km
dans les jambes. Il fait « frette », c’est la nuit, ça va être
difficile. Je pars et je vois des voitures qui roule lentement avec leur feux
de secours, c’est une bonne nouvelle, ça veut dire que j’ai des coureurs à ma
portée. Dans ce 4e relais j’ai réussi à doubler 2 coureurs. Par
contre ce fut un relais difficile, car la fatigue fessait que j’avais le goût
d’arrêter, le froid te fait te demander pourquoi tu fais cela. C’est donc à ce
moment que les mots de mon ami Jacques ont été d’une grande aide. Pour ceux qui
ont suivi « live » notre course, vous savez la réponse du pourquoi je
fais cela, je l’ai dit (avec un peu d’émotion) dans mon vidéo. Alors un long
5.44km en 32:59. Les temps sont moins vite, mais encore très satisfait. Nous
nous rapprochons de la neutralisation.
C’est donc
à ce moment que la 2e brique nous tombe sur la tête. Nous arrivons à
3h50 à L’Avenir pour la neutralisation. Enfin nous allons pouvoir s’étendre,
prendre une bonne soupe chaude, aller au toilette. J’entre avec mon sac pour
séparer mon linge sec de celui qui est trempé que je vais mettre sur le toit
pour avoir plus de place et facilité dans la voiture. Nous apprenons qu’il n’y
a plus de soupe pour nous (ok, par si grave) et puis l’organisateur monte sur
un table pour nous dire que la neutralisation est terminé, nous repartons dans
moins de 10 minutes. Le moral est vraiment au plus bas. Je me sens vraiment mal
de ne pas pouvoir réconforté Marilyn qui viens d’arriver de courir environ
2.5km et qui doit repartir immédiatement pour un autre 3km. Donc la stratégie,
c’est que les 4 prochains relayeurs seront dans une voiture à suivre le coureur
et les autres iront à 4 relais plus loin pour au moins dormir 1 heures ou 2.
Je fais
partie de ceux qui iront dormir. J’arrive à peine à dormir 30 minutes et je me
réveille à temps pour me préparer car je serai le prochain à embarquer dans la
voiture pour mon 5e relais.
Mon 5e
relais arrive, nous sommes maintenant rendu en Estrie, donc les beaucoup chemin
plat sont loin derrière nous. Il est 6:10 du matin, j’ai à peine dormis 30
minutes dans les dernières 24h, mais j’ai mon second souffle. J’ai hâte de
repartir, je me sens bien. Je pars et puis je voles sur le bitume, j’arrive
même à passer des coureurs. On s’encourage à ne pas lâché. C’est plaisant car
nous sommes toujours plusieurs groupes aux points de relais à attendre, on
jase, on rit ça nous aide. Je suis très heureux de croiser mon ami François
pour l’encourager et pour qu’il m’encourage. Mon relais se passe à merveille un
au 4.25km au conteur en 26:41.
On se doit
d’être fort les uns, les autres car le moral ne tiens qu’à un fil. On entend
des choses comme : « C’est le plus long 5km que j’ai jamais
fait ». Mais un 5km, c’est toujours 5km J.
Mon 6e
relais est assez difficiles car j’ai l’estomac tout croche. Notre alimentation
est un peu tout croche, nous n’avons pas trop faim, mais on doit manger, c’est
difficile. J’ai des crampes, mais j’essaie de ne pas trop y pensé. Je suis
content, vers la fin d’une côte qui me semble interminable je rencontre une
cycliste. Le plus le fun là-dedans, c’est que je la connais, elle n’est pas
venu en vélo de Québec, mais elle est là pour nous encourager. Alors merci
Martine pour se 5 minutes que tu as jasé avec moi. Je me suis fait dépasser par
2 gars qui courraient ensemble, ils avaient l’air top chape. J’ai donc visité
quand même rapidement Kingsey Falls. Relais de 4.83km en 31:22.
Mon 7e
et dernier relais arrivera très rapidement. Je suis très fatigué, mais je ne
peux me plaindre car les coureuses avant moi viennent tous de monté des côtes
interminables et moi je pars en descendent. Il est 13:37, nous sommes à 20km de
l’arrivé, je donne tout ce que je peux, mais intérieurement, je trouve que ce
n’est pas assez. Arrive aussi mon tour d’avoir des côtes. Je dis donc à la
voiture qui me suit de passer et d’aller m’attendre plus loin. Je veux marcher
et je ne veux pas décevoir mes coéquipiers. Mon relais est de 4.85km et je le
fait en 32:27, après coup je suis content, car d’en l’état de fatigue mentale
et musculaire que j’étais c’est excellent.
Et puis
arrive le dernier relais que nous allons tous faire ensemble. Nous marchons une
grande partie de la côte pour courir les derniers 300 mètres pour passer
l’arche d’arrivé. Nous sommes accueillis par nos familles, amis et les autres
concurrents. Nous avons réussi à relever le défi avec un temps de 25h08m, nous
avons pris la 37e place sur 44 équipes. Nous en sommes très fiers.
Un gros
merci à des coéquipiers : Marie-êve Gauvreau • Stéphane
Fraser • Marilyne Beaudin • Marilyn Grégoire • Sylvie Dolbec • Joanie Leclerc •
Caroline Paquet • Marilyne Doyon (Chauffeuse) • Roger Bérubé (Chauffeur).
Cette course m’a permis encore une fois d’apprendre des choses sur moi.
Je me suis dépassé et j’ai sortie de ma zone de confort. Une expérience
extraordinaire.
Ma seule déception,
c’est de ne pas avoir eu le temps de savoir ma course une fois terminé. Nous
sommes partis de St-Camille 1 heure après y être arrivé, nous sommes arrivé à
Québec, nous nous sommes couchées et puis 12 heures après j’étais assis à mon
bureau à travailler car je suis présentement dans un période plus que chargé au
travail. J’aurais aimé avoir un peu de temps pour repassé le fils de cette
aventure, mais aujourd’hui je l’ai enfin fait en vous écrivant ces quelques
mots.
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