Triathlon Duschesnay



Voici quelques lignes pour résumé ma course de samedi matin. C’était mon 4e triathlon cette saison, mais par contre, c’était la première fois que je m’attaquais à la distance sprint (750m-20km-5km). Lors de mes trois précédents triathlons, j’avais toujours eu de la difficulté avec l’une des épreuves, soit un problème d’équipement, eau trouble ou grande fatigue, mais en fin de semaine les 3 épreuves sont allés à merveille.

J’ai commencé le weekend vendredi soir en allant voir le site. J’aime voir les installations lorsqu’ils sont encore intacts, qu’aucun concurrent n’a encore pris possession des lieux. Donc en se promenant sur le site, nous pouvions voir des dizaines de  bénévoles qui travaillaient à transformé un stationnement, une rue, une descente de bateau en vrai site de compétition que nous les participants, nous ne pourrions reconnaitre le lendemain matin.

Je voulais voir les bouées, car la natation est l’épreuve dont je suis le moins sûr. J’étais allé nager à 2 reprises sur le site dans les semaines précédentes, mais comme c’est toujours difficile d’avoir notre vrai distance de nage, je voulais regarder ou ce trouvais les vrai balises. Malheureusement pour moi, ils étaient en train de les installer et je ne pouvais rester planté là sur la plage à attendre. Nous continuons de faire le tour en famille et j’ai même la chance d’être salué par des bénévoles qui travail et qui me disent : « Salut Marc-André, près pour demain? » Toujours un drôle de feeling se faire appeler par son nom par des gens que l’on ne sait pas qui ils sont.

Après une bonne nuit de sommeil, je me lève à 5h45 pour être sur le site tôt. Je ne suis pas nerveux, mais j’ai hâte. C’est drôle car c’est le plus gros triathlon que je fais cette saison et c’est celui dont je suis le moins stressé. J’arrive à 6h30 sur place et ça fourmille déjà beaucoup. J’apporte mon matériel à la tente de mon club de triathlon (Nage-Roule-Rêve) et plusieurs membres arrivent.

Je vais porter mon vélo dans la zone de transition pour avoir une bonne place, du moins pour pouvoir choisir ma place. En me déplacent, je suis arrêté et salué par pleins de gens, des concurrents, des bénévoles, des supporteurs. Je rencontre plein de gens et encore là souvent ce sont des gens avec qui j’ai échangé sur CAAF ou bien les gens me disent qu’ils me suivent.

Je me déplace à la plage pour voir le départ du triathlon Olympique, je ne connais pas beaucoup de gens qui le font, mais je suis tout cœur avec ces participants qui partent pour un long périple.

C’est maintenant le temps pour moi je me préparer, j’installe tout mon matériel dans la zone de transition et je vérifie et contre vérifie. Je tente de voir un coach car je ne sais pas trop pour ma pression de pneu, il fait encore frais, mais la température va monter c’est sûr. Une chance Christian passe par la tente et il me rassure, donc ma pression est bonne et tout va bien allé.

Je vais chercher mon fan club (Marilyn et Émile) sur le bord de la rue, car eux ils ont resté à la maison tôt ce matin. Je croise encore plein de gens et puis un groupe de 3 dames m’arrêtent et me disent : « Bravo Marc-André, tu ne sais pas qui nous sommes, mais nous sommes venus encourager une amie, mais nous allons aussi t’encourager car nous trouvons que tu es très inspirant. » Je trouve que la journée est remplie d’émotion, car les gens sont très, trop gentils avec moi. J’attends donc sur le bord de la route, je vois les premiers cyclistes passé et puis mes amours.

Je dois maintenant me préparer car ça va être à moi. J’arrive à la plage, je dis au revoir aux miens pour au moins les 2 prochaines heures. Je suis donc à l’eau avec une centaine d’autres crinqués qui auraient tous pu choisir de resté à écouter les bonhommes tranquillement en mangeant leurs toasts. Et Boum! Le départ.

Nage

Comme la nage n’est pas ma force, je me suis mis complètement à l’extrémité et je suis partie derrière pour ne pas me trouvé dans une marée de monde. Par contre je suis loin d’être seul, alors je reçois quelques coups et j’en donne aussi sans le vouloir.

J’ai comme objectif de faire au alentour de 25 minutes, mais surtout de ne pas trop pousser car je vais devoir rouler et courir ensuite.

Arrivé à la première bouée, je vois un homme à ma droite et je crois bien qu’il n’a pas vu que l’on doit tourner, mais je prends un change et puis je tourne. Il n’avait pas vu ni la bouée, que nous avions dépassé et ni moi. Il embarque littéralement par-dessus moi, je suis un peu ébranlé, mais je fais quelques mètres pour m’enlever du traffic avant de reprendre mes esprits 15-20 secondes et je repars. Ce sera mon dernier arrêt, j’ai fait le reste de la nage en continu et en me parlant pour ne pas paniqué et ne pas augmenter inutilement mon rythme cardiaque.

Je me fais dépasser par les femmes, c’était l’une de mes peurs de me retrouver dans un gros groupe, mais elles sont assez dispersées, donc ça dépasse normalement.

Je suis en ligne avec la sortie et ça se passe très bien, mais un moment donné je me trouve seul, â fait un moment que j’ai pas vu de compétiteur à mes côtés, je sors la tête de l’eau pour voir ou ils sont et je me rend compte que j’ai une bouée qui est à ma gauche que je n’avais pas vu. Je fais donc un petit détour pour rejoindre les autres et puis terminé ma nage.

Je sors de l’eau, un peu étourdi dans les premier moments, mais ce que j’ai hâte c’est de voir mon temps. Je regarde ma montre et puis elle indique 20 :42. Je suis stupéfait, je cours jusque dans la zone de transition, j’entends des gens qui m’encourage.

T1

J’enlève mon wetsuit, ça se passe super bien, j’enfile mes bas, mes souliers, mon chandail et puis mon casque. Je suis près je pars avec mon vélo. Ça m’a pris 4 :06, mais la zone de transition est quand même longue. Je cours les 300 mètres avec mon vélo et puis j’embarque.

Vélo

Je file avec mon vélo vers la boucle. Je sais que ça ne sera pas facile car c’est une longue pente que l’on monte pour 2km et que l’on redescend. Et nous la faisons 4 fois. J’embarque dans la boucle sous les encouragements de bien des gens qui sont dans ce virage.

Je veux essayer de maintenir une vitesse constante dans ma montée et j’y arrive relativement bien. Je croise les autres compétiteurs qui descendent, le sourire est plus évident pour eux. Je reçois des encouragements et j’essaie d’encourager les gens que je connais.

C’est à mon tour de faire demi-tour et de passé de 23km/h à 45km/h. Ça se passe très bien, j’arrive au demi-tour en bas et puis je suis frappé d’une vague d’émotion. Il y a environ 150 personnes qui sont massés dans le virage et tout le long que je négocie le virage, j’entends mon nom à une trentaine de reprise. Je reprends mes esprits en me disant qu’il me reste trois fois à grimpé cette côte et je dois rester focus. À mon deuxième passage c’est pareil, mais par la suite les gens se déplacent pour la zone de transition et la course.

La partie vélo se passe très bien, je n’ai pas de baise d’énergie, mais plus les tours passent, plus j’ai les jambes qui font mal.

Lorsque je descends pour la dernière fois la côte, je sais que rendu en bas, il me restera 300 mètres et puis je rentre dans la zone de transition.

Mon objectif que j’espérais pour la partie vélo est dépassé, car j’ai fait 42:17.

T2

Encore une fois, nous devons courir un bon moment avant d’arriver à notre emplacement. Mais tout le long les gens m’encourage et j’entends encore une fois mon nom.

Je commence à être nerveux, car je sens des crampes qui veulent se formé sur le devant de mes tibias. Me marche donc quelques pas et j’arrive enfin à ma place.

Il y a un vélo à mon emplacement, il a pris le bord assez vite. J’enfile mes souliers de course et puis je m’étire un peu pour enlever le mal dans mes jambes et puis je pars, je sais qu’il me reste que 5km à parcourir. J’ai pris 3:45.

Course à pied

Je sors de la zone de transition et il y a des supporteurs partout et encore une fois l’émotion monte car j’entends mon nom à des dizaines de reprise. Il y a des voies que je reconnais, mais beaucoup que non.

Je pars donc sur la piste cyclable et après 500 mètres, j’ai l’impression de faire du surplace, je regarde ma montre et j’ai un pace de 5:25m/km, je me dis que je vais ralentir pour avoir une course constante.

À environ 1.5km je vois devant moi une concurrente qui me cri : « Let go Marc-André! », elle a l’air beaucoup trop en forme. C’est Karol-Ann qui termine son premier olympique, je suis très content de la croiser et de l’encourager à mon tour.

Tout le long du parcours, je croise des amis et on s’encourage. Je prends de remercier tous les bénévoles qui sont à leurs postes depuis un bon moment.

Je marche au point d’eau pour prendre le temps de bien m’hydraté car la chaleur est bien présente.

Lorsque j’arrive à 100 mètres de l’arrivé il y a encore les supporteurs et pour la dernière fois de cette journée j’entends les encouragements qui me sont faites.

J’ai fait un temps de course de 29:52.

Je passe la ligne d’arrivée très heureux d’avoir relevé ce défi et surtout de l’avoir fait au-delà de mes attentes. Mon objectif était de le faire en bas de une heure et mon rêve était de le faire en 1h45m. J’ai dépassé cela en fessant 1h40m42s.

Ce fût mon plus beau triathlon.

Je tiens à remercier tous les gens qui m’ont encouragé lors de cette journée. Mais je tiens à remercier Christian, Sabrina et Louis-David, coachs de NRR qui étaient présentes pour répondre à nos questions, atténuer nos craintes. Merci à coach Phong, car sans lui jamais je m’aurais inscrit dans un défi de la sorte. Merci à Julie et tout le monde du Club de … pour votre support. Merci aux membres de Nage- pour répondre à mes milliers t’interrogations. Merci à Christian de la boutique du Lac d’être présent pour tous les athlètes, d’élite à novice. Merci aux amis de CAAF, en particulier Martin H pour les merveilleuses photos. Merci à mon amoureuse Marilyn et à Émile qui sont toujours là pour me supporter.

MERCI

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